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Enquête tarification bancaire 2023 – Des hausses dans la majorité des banques

Communiqué de presse

Pour ce palmarès 2023, effectué dans un contexte particulier suite aux engagements pris en septembre auprès du Gouvernement de limiter la hausse des opérations courantes à 2%, nous avons analysé les tarifs en vigueur au 1er février 2023 dans 118 banques de métropole et d’outre-mer et les avons comparés à ceux relevés lors de notre précédente étude portant sur les tarifs au 1er février 2022.

Un panier de services en hausse dans la majorité des banques

Si le coût moyen de notre panier en métropole, en retenant la formule la moins chère entre la souscription des produits à l’unité et l’offre groupée de services, est stable pour notre « petit consommateur » de services, la facture sera toutefois alourdie dans la moitié des banques.

Quant à nos « consommateur moyen » et « gros consommateur », leur panier de services sera au 1er février 2023 plus cher qu’au 1er février 2022 dans les deux tiers des établissements, le coût moyen toutes banques confondues étant respectivement en augmentation de 1.24% et 0.89%.

Ces hausses sont principalement dues à l’évolution des prix des cartes, des frais de tenue de compte, de l’assurance des moyens de paiement, voire dans certains cas à la diminution du nombre de retraits gratuits effectués sur les distributeurs de la concurrence ou à la baisse de la réduction accordée pour les secondes cartes détenues sur un même compte.

A noter également que d’autres opérations, non incluses dans nos paniers de services, sont aussi en augmentation, notamment sur des opérations moins courantes telles que le transfert de PEL (1.25%), la saisie attribution (1.26%), les chèques de banque (0.73%), les virements occasionnels en agence (0.34%), les oppositions sur chèque (0.27%).

Des pratiques sur les frais d’incidents à généraliser

Alors que les banques ont été appelées à faire des efforts dans ce contexte d’inflation et de crise du pouvoir d’achat, notamment en fixant à 1 euro la cotisation de l’offre destinée aux clientèles fragiles (OCF), nous avons pu relever des pratiques qui mériteront d’être maintenues par celles qui les pratiquent et étendues aux autres.

Parmi celles-ci, on peut noter l’augmentation des banques exonérant les titulaires de l’OCF du paiement des frais d’incidents listés dans les engagements, la gratuité étant proposée par 60 établissements. Les banques proposant un plafonnement applicable à tous les clients, que nous appelons de vos voeux, demeurent en revanche minoritaires et la question de l’identification des clientèles fragiles reste entière, les banques disposant d’une marge d’appréciation trop importante.

Pour en savoir plus sur le sujet, consultez notre étude détaillée.

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