Le vendredi 17 février, la CLCV du Pays de Brest a organisé une visite de la station d’épuration principale de Brest au profit d’une délégation de 15 personnes appartenant à l’union départementale et à plusieurs unions locales de la CLCV.
Nous avons été accueillis par M. Maxime Paul, vice-président de Brest Métropole Océane en charge de l’eau et de l’assainissement. Il nous a présenté le site puis la future SPL chargée de gérer l’eau dans le Pays de Brest.
Un exposé plus technique a été fait ensuite sur la station d’épuration et les réseaux qui y amènent tout ce qui y est traité.
Dimensionnée pour une quantité de 170 000 habitants, cette station remplit parfaitement sa tâche en préservant la qualité de l’air par son système de filtrage et d’élimination des odeurs et la qualité de l’eau qui est rejetée dans la rade. Le contraste est net entre les eaux « noires » qui arrivent à la station et l’eau limpide qui coule dans les derniers bassins avant le rejet dans la nature. Les mouettes ne s’y trompent pas puisqu’elles viennent en quantité sur ces plans d’eau douce pour se laver et se désaltérer.
Bien sûr cette station a ses limites. D’une part, celle donnée par sa capacité de traitement de 170000 habitants, et d’autre part, celle amenée par les aléas de la météo. En effet en cas de fortes pluies, il y a un dispositif qui, après avoir rempli deux réservoirs de stockage de grande capacité, rejette dans la rade le trop plein généré par l’afflux de l’eau de pluie, trop plein qui ne peut être absorbé par le circuit normal de traitement et qui risque de nuire au bon fonctionnement de la station.
La protection de l’environnement a été prise tôt en compte par la collectivité. En effet, cette station d’épuration est une des premières à avoir été mise en place avec un dimensionnement qui lui permet d’être encore pleinement efficiente.
Elle permet de traiter la pollution générée par les activités humaines d’une collectivité urbaine qui rejette ses eaux usées (lessives, vaisselles, bains, douches, WC) contenant de nombreux produits chimiques ou d’origine humaine. Là aussi, il convient de rappeler que la pollution la plus facile à traiter est celle que l’on ne génère pas. Bien des foyers ne sont pas conscients de l’ampleur de la pollution générée à leur niveau. Il y a dans ce domaine une mission d’information et de formation à mener.
Ce genre de visites est à renouveler dans d’autres sites liés à l’environnement, comme l’usine d’incinération, la plateforme de maturation des mâchefers ou d’autres sites industriels au port de commerce.