Communiqué de presse
Face à l’explosion des prix de l’énergie, les aides actuelles sont insuffisantes pour les ménages.
Non, 48 euros par an de chèque énergie ne permettent pas de payer sa facture de chauffage pour un célibataire ayant un revenu de 900 euros par mois.
Non, 276 euros par an ne permettent pas de payer sa facture de chauffage pour une famille monoparentale avec 2 enfants et un revenu de 840 euros par mois.
Le coût du chauffage est actuellement de 1200 à 2000 euros par an, avec une aggravation de 15% en 2023.
La situation des Français ne s’améliorera pas en 2023. Les mesures exceptionnelles prises par le gouvernement en 2022, dont un virement de 100 à 200 euros payé en novembre et distribué à 12 millions de foyers, démontrent l’importante vulnérabilité financière de 40% de la population française.
C’est pourquoi la CLCV propose de revaloriser le chèque énergie pour 2023 de 200 à 600 euros en fonction des revenus et élargir la population concernée par ce dispositif.
Beaucoup de consommateurs doivent choisir : manger ou se chauffer. Pour les personnes ayant des revenus inférieurs à 2000 euros par mois, certaines consacrent 60% de leur budget aux dépenses essentielles (logement, transport, énergie), et ne supportent plus l’inflation de 15 à 20% sur la nourriture.
Si le gouvernement veut lutter contre la précarité énergétique, qui touche jusqu’à 40% de la population, alors il doit consacrer une partie des 32 milliards encaissés par l’État sur les énergies renouvelables pour abonder de façon significative le chèque énergie pour 2023.
Monsieur le ministre, l’État doit prendre ses responsabilités auprès des classes moyennes et populaires.